Histoire
L’histoire de la Cave
L’histoire de la cave Maurice Zufferey à Sierre débute en 1982. Fraîchement diplômé de l’école supérieure de viticulture et oenologie de Changins, Maurice reprend l’exploitation créée en 1963 par son oncle, Charles Caloz. Un superbe outil de travail bichonné par ce vigneron visionnaire qui, dès les années 70, a testé des méthodes de culture biologique et planté du Chardonnay qu’il est allé chercher en Bourgogne, s’inspirant du style de vinification de cette région réputée. L’oncle Charles a surtout largement contribué à la sauvegarde et à la remise en valeur du Cornalin. Un cépage, mentionné en 1313 déjà dans le Registre d’Anniviers et appelé Rouge du pays jusqu’en 1972 qui fût en voie d’abandon durant des décennies.
Désireux de perpétuer cet héritage inestimable, Maurice se prend de passion pour les cépages authentiques du vignoble valaisan. Il agrandit les surfaces de Cornalin et plante d’autres spécialités autochtones de grande valeur comme la Petite Arvine et l’Humagne Rouge.
Dès le début, il s’intéresse à l’élevage en barrique afin de valoriser la quintessence de sa production. Les premiers essais de vinification en fût de chêne ont été effectués avec le Pinot noir Tzanio, devenu depuis l’un des classiques de la gamme. Au fil des ans, ce type de vinification a ensuite profité à d’autres vins : le Chardonnay des Glariers, la Malvoisie Grain Noble, le Cornalin de Viouc.
Plus récemment, des assemblages de haute tenue ont vu le jour et profitent également de l’apport du chêne. Premier d’entre eux, le rouge Orchis, récompensé du titre de Meilleur Vin Suisse au Grand Prix du Vin Suisse 2011. Élevage en barrique aussi pour les trois cuvées de prestige récemment élaborées en collaboration avec Jacques Perrin, « Astrance », « Duende » et « Tout ce qui flotte dans l’air et s’y reflète » en hommage au poème de Rainer Maria Rilke.
Depuis 2017, Adrien, le fils de Maurice, a rejoint le domaine familial. Le jeune vigneron-encaveur s’est formé à l’École supérieure de viticulture et œnologie de Changins avant de s’en aller parfaire sa formation sur le terrain et effectuer plusieurs stages œnologiques en Australie, aux USA, en Autriche et en Allemagne.
Adrien et Maurice collaborent de façon harmonieuse. Le fils perpétue la ligne tracée par son père avec l’accent mis sur les cépages autochtones, et, fort de ses expériences à l’étranger, développe de nouveaux crus, comme le Blanc de Blanc , un vin effervescent brut à base de Chardonnay, un Sauvignon Blanc tendu et racé, un Heida frais et ciselé ou encore un Merlot d’une belle complexité.